Vendredi 21 juin 2024 - Ateliers
À cause d’une incompréhension sur la manière de s’inscrire aux ateliers, je n’ai pas pu assister aux ateliers que j’avais prévu initialement… Mais au final, je ne suis pas mécontente parce que j’ai beaucoup apprécié les ateliers auxquels j’ai participé.
Photo du résultat de notre atelier : une carte remplie de cartons pliés symbolisant les éléments que nous avons placés dans notre ville idéale.
9h - Co-design de la transition énergétique des territoires avec la méthode des scénarios
Domitille PLACZEK & Lise COGNARD
Nos deux facilitatrices viennent de l’entreprise Aktan. Elles débutent l’atelier en nous parlant de la méthodologie qu’elles ont mise en place sur le sujet de la méthanisation. Le but de cet atelier ? Transformer les déchets d’un territoire en ressources renouvelables grâce au biométhane.
Chaque groupe avait un scénario différent.
De notre côté, nous étions en 2030 et devions construire une zone industrielle innovante.
Nous avions une carte à disposition et des cartes à plier pour concevoir notre ville. Nous avons placé notre site de méthanisation, des camions de transport, des poubelles, des zones de stockage d’intrants… Ainsi, nous avons créé notre environnement propice. Nous avons également cherché des solutions pour la problématique que nous avions.
Nous avons terminé cet atelier en partageant ce que nous avions fait dans chacun des groupes.
Ce que j’ai aimé dans cet atelier, c’est le fait qu’il soit basé sur un cas réel et des ateliers réalisés pour un client réel. Il était également très bien exécuté avec un multitude d’outils à disposition. Le sujet était néanmoins très complexe… Mais c’est une chose qui arrive dans notre métier : devoir se familiariser avec un sujet qu’on ne connait pas du tout.
Cet atelier a été une bonne entrée en matière pour cette journée d’ateliers.
Visuel des cartes à jouer créées par Amélie et Cristella.
10h50 - Le jeu où la planète gagne à tous les coups !
Amélie POIRIER & Cristella HENRIQUES
De mon côté, ces deux jours d’UX Days ont tourné pas mal autour de l’éco-conception… C’est pourquoi j’ai eu envie de participer à cet atelier. Amélie et Cristella sont toutes les deux salariées chez Niji, une société de service du numérique, connue notamment pour son site éco-conçu.
Elles ont créé un jeu de cartes en se basant sur le RGESN (Référentiel général d'écoconception de services numériques) pour promouvoir une approche globale de l’éco-conception, en responsabilisant les équipes et le client.
Nous avons commencé par catégoriser les cartes dans les différentes catégories, en cherchant les (9 ?) pièges qui avaient été disséminés dans les cartes. Puis nous avons eu des cartes que nous avons placées sur un cercle en fonction de l’impact qu’elles avaient (fort, modéré, faible) par rapport à 4 catégories : accessibilité, empreinte, performance, communication.
Enfin, nous nous sommes affrontés : nous avons reçu 7 cartes, et un budget. Le but était de faire un maximum de points dans toutes les catégories en respectant notre budget. Le budget était représenté en haut à gauche des cartes : plus elles étaient intéressantes, et plus elles coûtaient cher à mettre en place.
Mes cartes durant l’une des 3 parties que nous avons jouées.
Nous étions beaucoup, donc le jeu est passé vite, mais c’était très ludique et intéressant. Puisque les cartes traitaient de bonnes pratiques d’éco-conception, j’ai trouvé que c’était un bon moyen d’en apprendre plus en s’amusant.
Pour ne rien gâcher, les cartes étaient très jolies et très bien réalisées, tout comme le jeu.
Bravo aux équipes pour ce beau travail !
Pour aller plus loin, Amélie et Cristella ont présenté leur travail dans un webinaire avec Figma : In the file : Design et Tech, s’allier pour concevoir des produits numériques durables.
Visuel représentant la Roue des futurs (les décisions ont des impacts directs et indirects), en addition avec l’impact Responsable qui concerne l’humain, la planète et l’argent.
14h - Venez pratiquer la Roue des futurs version Responsable
Jonathan LITTY
Jonathan débute l’atelier en nous parlant du thème des UX Days : le design d’expérience comme moteur de changement. Il s’interroge sur ce qu’est le changement : une transformation, quelque chose qui rompt les habitudes. Il nous parle d’aider à prendre des décisions et d’avoir des impacts plus responsables.
Et c’est ainsi qu’il nous amène sur la définition d’un impact responsable. Un impact responsable, c’est l’addition de la prise en compte de l’humain, de la planète et de l’argent.
La Roue du futur version Responsable, nous dit Jonathan, est un outil facile et actionnable pour éveiller les consciences.
Il s’agit de comprendre les impacts directs et indirects d’un choix, et ses conséquences.
Pour ça, on utilise la formule magique : “Et si…”
De notre côté, nous avons envisagé les impacts directs et indirects, souhaitables et non souhaitables, des Jeux Olympiques de Paris en 2024.
Nous avons commencé par 25 minutes de brainstorming avec des post-its (rouges pour les impacts négatifs, verts pour les impacts positifs) à placer sur une feuille. Les impacts directs étaient rapprochés du centre, et les impacts indirects éloignés.
Le résultat de notre travail : une série de post-its verts et rouges pour symboliser les impacts positifs et négatifs.
Puis Jonathan nous a fourni quelques recherches (notamment avec une IA) que nous avons agrémenté pour continuer de trouver des impacts potentiels.
Enfin, nous sommes partis sur une matrice des impacts souhaitables et non souhaitables. En plaçant nos post-its sur cette matrice, nous avons pu prioriser un impact et essayer de lui trouver des solutions (ou d’augmenter les chances que ça arrive pour l’impact souhaitable).
Nous avons fait cet atelier en 1h30 environ, mais en réalité, la Roue des futurs prend au moins 4h. Même durée pour les matrices. Ce sont donc deux ateliers à faire séparément, en laissant un peu de temps entre les deux pour se reposer dessus.
Jonathan nous a expliqué que cet atelier permettait de se poser des questions structurantes sur les impacts de ce que l’on est amené à faire :
- Quel est l’impact du produit/service qu’on veut lancer ?
- Quel est l’impact sans ce produit/service ?
- Que se passe-t-il si on sort cette fonctionnalité ?
- Et si je construisais mon interface de cette manière ?
- Et si j’arrêtais ce service ?
- Et si je considérais que mon utilisateur était quelqu’un d’autre ?
- Et si je changeais de mode de monétisation de mon service ?
- Et si MACHIN.E devenait manager de l’équipe ?
- Quelle est la conséquence de changer mon organisation Design / Produit ?
- …
Enfin, il nous a conseillé de prioriser ce que l’on souhaite faire en fonction de l’impact que l’on veut que ça ait : en quoi cette feature, organisation, équipe, ce produit, va nous permettre d’atteindre les impacts que l’on vise ?
J’ai beaucoup aimé participer à cet atelier, d’autant que le sujet était fort bien choisi. Je me demande s’il est aussi facile de trouver des idées d’impacts (directs ou indirects) sur des sujets plus techniques (outils métiers par exemple), mais j’aimerais beaucoup l’essayer.
Avec mon train à prendre pour retourner à Lille, je n’ai pas eu le temps de faire de 4ème atelier ni de participer au mot de la fin des UX Days.
Cela dit, je ressors de ces 2 jours très satisfaite d’y avoir participé. J’ai appris de nouveaux ateliers qui pourront m’aider à faire mon travail, j’ai été très sensibilisée à l’accessibilité et à l’éco-conception et j’ai eu l’occasion de voir Aarron Walter (le "père" du design émotionnel) de mes propres yeux !
Un grand merci à Flupa d’avoir organisé ces journées de partage et d’échange sur l’UX, et à Ippon Technologies de nous avoir permis d’y assister.
En espérant y retourner l’année prochaine !
Photo de mon pass du jour 2 dédié aux ateliers. En haut se trouve le logo de Flupa pour les UX Days, puis il est noté "le design d'expérience comme moteur de changement. Jour 2 - Ateliers". Il y a des cases pour renseigner mon prénom : Margaux, mon job : UX/UI Designer, et ma spécialité que je n'ai pas remplie.