Stéphane Nomis a intégré l’INSEP de 1990 à 1999, il fut membre de l’équipe de France de judo, avec David Douillet, Larbi Benboudaoud…
En 2002, il a crée Ippon avant de devenir en 2012 président du club de Judo Flam 91 (Force Longjumeau Alliance Massy).
Comment te préparais-tu avant une grande compétition ?
J’essayais de faire mon régime proprement, le plus sainement possible afin de descendre au poids de manière à ne pas être fatigué le jour de la compétition. J’essayais d’analyser tous mes adversaires, je faisais une grosse réflexion sur l’ensemble de mes adversaires possibles, leurs points forts, leurs points faibles…
Utilisais-tu la vidéo ?
Il y avait peu de vidéo à mon époque ! Je regardais sur internet s’il y avait des photos d’eux, s’ils étaient droitier ou gaucher… Les infos que je récupérais à droite, à gauche me permettaient d’aller au combat avec le plus d’armes possible !
Comment gérais tu la pression ?
J’avais pas trop la pression, j’étais un combattant ! Mais une fois j’ai eu une grosse pression et ça a été plus difficile à gérer. Quand tu es représentant de la France dans un grand championnat et qu’il y a beaucoup de monde dans le stade… C’est pas si facile que ça à gérer ! Je me souviens d’une fois où j’avais très mal géré sinon toutes les autres fois ça avait été facile, ça se faisait assez naturellement.
C’était pour quelle compétition ?
J’avais eu une grosse pression, une boule au ventre aux championnats d’Europe. Ca ne m’avait jamais fait ça. Un jour dans ma carrière, fallait pas que ça arrive et c’est arrivé ! C’était peut être le jour où il fallait pas… Peut-être que je n’étais pas prêt en terme de gestion de la pression, j’étais pas assez ou trop dans ma bulle. J’ai pas su gérer complètement l’environnement.
Tu avais un préparateur mental ?
Non… Aujourd’hui ils en on tous quasiment un mais à l’époque ça se faisait pas trop ! Avoir un préparateur mental ça voulait dire que tu n’étais pas courageux. Ils n’avaient pas compris… Alors que c’est hyper utile ! Il est là pour t’emmener à progresser, à évoluer !
Comment revenir après une blessure ?
Ca ne m’est jamais arrivé d’être vraiment blessé dans ma carrière. J’ai été blessé mais quand je n’étais pas encore fort.
Une devise ?
Ne jamais rien lâcher !
Ton plus beau moment de judo ?
Ma première médaille aux championnats de France ! Tu intègres l’équipe de France, c’est vraiment un moment incroyable ! Tu deviens quelqu’un dans le monde du judo.
Tes pronostics judo pour Rio ?
7 médailles françaises !