Kilian Le Blouch est un judoka français évoluant dans la catégorie des – 66 kg. Kilian a terminé 3ème au tournoi de Paris 2016. Entraîneur des jeunes du FLAM91, il a notamment été le coach de Walide Khyar pendant 8 ans. Quelques années plus tard, ils se retrouvent dans la sélection française pour les Jeux Olympiques de Rio de Janeiro !
En compagnie d’Alexandre Iddir et Walide Khyar, ces trois judokas vont représenter Ippon aux Jeux Olympiques !
Bonjour Kilian, peux-tu te présenter ?
J’ai 26 ans, marié pas d’enfant, enfin pas à moi mais à FLAM91 j’en ai un paquet 😉
Sportif de haut niveau depuis 6 ans, je m’entraîne tous les jours ou presque depuis bientôt 12 ans !
Actuellement je me consacre principalement à ma vie d’athlète et à celle d’entraîneur chez les jeunes U15 U18 U21.
Je suis quelqu’un de pro qui ne laisse rien au hasard, je cherche la perfection et le progrès constamment !
On me dit même parfois que je suis un chouïa fou 😉
Comment as-tu découvert le judo ?
J’ai découvert le judo lors d’un dispositif mis en place par l’OMS(Office municipal des sports) de ma ville Châtenay-Malabry (92) où je pratiquais le rugby et le judo.
J’ai vite accroché mais je n’étais pas non plus un fou furieux de la discipline, j’ai pratiqué pas mal de sport au cours de ma jeunesse.
Quelle est ta recette pour devenir un champion ?
Ma recette pour devenir champion c’est d’être sérieux et constant. Je lâche rien !!!
Je suis très curieux, je cherche, je me cherche…
Et la notion de plaisir me semble être un élément très important, j’adore m’entraîner, transpirer, me dépasser… Et la confrontation à l’entraînement qui me permet de valider tout ce que j’ai fait pour progresser !!!
A quel moment as tu senti que tu pouvais intégrer l’équipe de France ?
Je pense que c’est lors de mon premier stage lors de la préparation des championnat du monde à Rotterdam (Pays-Bas) où je posais de réels problèmes à mes adversaires, je ne lâchais rien ! Les mec ne me connaissait pas et je leur ai montré que j’avais une grosse envie et que j’étais volontaire malgré le fait qu’il me restait des progrès à faire.
Comment gères tu la pression ?
La pression est un élément important dans la performance…
Je fais donc en sorte de visualiser la réussite puis avant de monter sur le tapis je me détends un peu via un travail sur la respiration, enfin lorsque je monte je mets en place ce que l’on appelle un ancrage qui me permet de développer tous les chevaux que j’ai sous le capot…
Un petit rituel avant de rentrer sur le tatami ?
Non, enfin le travail mental et la vérification de mon équipement font partis de mes habitudes.
Enfin, je fais une petite prière car je suis quelqu’un de croyant…
Peux-tu nous donner trois musiques qui te motivent avant un combat ?
Je n’ai pas spécialement de musique mais j’aime le rap ,les tubes du moments, les sons latino et le rai !!
Faire les JO, tu en avais rêvé il y a 10 ans ?
Plus exactement il y a 8 ans, lorsque je suis allé à Pékin voir les jeux.
J’ai adoré c’est un moment qui restera gravé dans ma mémoire !
Quel légende du sport souhaites tu rencontrer dans le village olympique ?
Aucune mais j’ai beaucoup de respect pour les athlètes de fond et les triathlétes.
Ton objectif à Rio ?
Tout donner, rien regretter, montrer de quoi je suis capable et la plus belle des médailles sera au rendez vous 😉