Un job en or

Une fois n’est pas coutume, il ne s’agit ni d’un post technique ni d’une annonce concernant les Ippevents, mais ayant publié une quarantaine d’articles sur ce blog depuis 2009 je me suis permis de l’utiliser pour vous dire au revoir.
Le 27 mai prochain je quitterai le monde de l’ESN (avant on disait SSII mais ça, c’était avant) pour commencer une nouvelle aventure en tant que “Senior Software Engineer” chez Red Hat. Conscient de ce que je dois à Ippon, je souhaitais revenir sur mon parcours et donner une idée de comment une carrière peut se dérouler au sein de la société.

Quarante cinq mois intenses

Je suis arrivé chez Ippon en Septembre 2009 avec le rôle de “Manager Technique en charge de la capitalisation des savoirs faire”. En plus d’un poste de consultant classique je disposais d’un mi-temps pour recenser l’expertise au sein de la société et communiquer sur cette expertise pour la faire connaître à l’extérieur et contribuer au rayonnement de l’entreprise. Deux rôles pour le même poste, en somme.
Dans mon premier rôle de consultant au sein du pôle conseil, j’ai été servi : près de 20 missions en 3 ans et demi comportant des prestations critiques (audit technique ou d’architecture) ou décisives (conseil au choix d’outils ou de frameworks). Il s’est donc agit en majorité de conseil à haute valeur ajoutée des missions courtes aux enjeux importants : ouverture de compte, décisions engageantes.
Dans mon deuxième rôle, Ippon m’a laissé carte blanche, me permettant d’expérimenter un certain nombre de choses. Pour mener à bien cette tâche de capitalisation j’ai repris en main le blog (en incitant et aidant mes collègues à contribuer), créé et animé les comptes Twitter et Facebook de la société et testé des approches différentes pour le recrutement des nouveaux collaborateurs.
L’année 2011 a été celle de la création des Ippevents qui rencontrent toujours un beau succès (et qui permettent à des consultants Ippon de faire leur premières armes de conférencier) et en 2012 mes premier pas de speaker dans les Jugs puis à Devoxx.

Les projets Open Source et le JCP

C’est grâce à Ippon, que je me suis rendu à Devoxx en novembre 2010 et que j’ai rencontré mes premiers contacts chez Red Hat. Soucieux de rester crédible dans mes missions de conseil, je cherchais un moyen de garder le contact avec le développement (tâche difficile quand on effectue des missions courtes sur des aspects conseils) et la contribution open source m’est apparue comme la meilleure solution pour ne pas me rouiller sur le développement. C’est ainsi qu’avec le soutien d’Ippon je commençais à travailler sur le projet Seam Social devenu Agorava depuis, et participer au JCP sur CDI 1.1 et une tentative de JSR avortée avec Java Social (JSR 357)

Alors pourquoi partir ?

Tout cela aurait pu durer encore longtemps si je n’avais pas eu cette opportunité qui fait partie des quelques rares susceptibles de me faire quitter Ippon. En fait, c’est plus le monde du service (dans lequel j’évolue depuis 17 ans) que je quitte, qu’Ippon Technologies pour aller donner dans le développement open source professionnel.
Et une chose est sûre, sans Ippon je n’aurai certainement pas pu accéder à cette nouvelle carrière. Les nombreuses missions internes et externes m’ont permis d’apprendre plein de choses et de nouer les contacts qui me permettent aujourd’hui de tourner cette page. J’ai clairement bénéficié de l’excellence d’Ippon pour décrocher ce job.

Place à prendre

Je m’en vais donc vers de nouvelles aventures en laissant un poste vacant au sein d’Ippon Technologies. Ce poste de manager en charge de la capitalisation des savoir faire possède suffisamment de facettes pour que chacun s’y retrouve. Il comporte quelques figures imposées pas forcément désagréables (blog, organisation des Ippevents) et pas mal de figures libres (contribution à des projets Open Sources, relation avec la communauté, organisation d’ateliers internes, etc…) et un mi-temps pour le faire. Si tout ça vous tente (et j’espère vous avoir donné envie) contactez Julien Dubois (jdubois {at} ippon.fr) notre directeur du pôle conseil.
Pour ma part, je dis “au revoir Ippon et merci !”